Premiers emblèmes d'une série de cinquante consacrée à la mélancolie. Le projet s'est en fait concrétisé sous la forme d'un livre (mai 2023), dont la maquette est visible ici.
The first emblems of a series of fifty dedicated to melancholy. The project has in fact taken the form of a book (may 2023), the model of which can be seen here.
Emblème 25 - The Malcontent Traveler modélisation 3D -nov.2022
Emblème 25 - The Malcontent Traveler modélisation 3D -nov.2022
nimbé de noir
il est allé partout
son nuage sur sa tête
chercher autre chose
voire se trouver
chercher trouver
se renifler ailleurs et loin
transférer ses humeurs
sa merde et son chagrin
salir les autres mers
puis rien
le même toujours
aller venir
va viens
ne trouves rien
odeur la même
sang toujours sombre
et ombre similaire
le même toujours
le coin n'y fait rien
alors il revient
s'enferme
dévore ses mains
juste
écoutez bien
juste
pour ne plus prier
shrouded by black
he went everywhere
his cloud on his head
looking for something else
even to find himself
seek find
sniffing around elsewhere and far away
transferring his moods
his shit and his sorrow
to dirty the other seas
then nothing
the same as always
come and go
come and go
find nothing
smell the same
blood always dark
and similar shadow
the same always
the spot doesn't help
so he returns
locks himself in
devours his hands
just
listen carefully
just
to stop praying
Emblème 8 - Plaisirs de la Guerre - modélisation 3D - nov.2022
Emblème 8 - Plaisirs de la Guerre - modélisation 3D - nov.2022
Emblème 8 - Plaisirs de la Guerre - modélisation 3D - nov.2022
peur
les arbres sombres
peur
la lune morte
peur
l’universelle dissimulation
peur
l’autre caché
peur
l’autre couleur
peur
l’habitant du silence
l’odeur de sa haine
odeur
poudre brûlée
odeur
armes brûlantes
odeur
ventres qui se vident
odeur
sang des coupables innocents
le plus doux
le plus propice
à faire exulter
ta haine de l'humanité
fear
dark trees
fear
dead moon
fear
universal concealment
fear
the hidden other
fear
the other colour
fear
the inhabitant of silence
the smell of his hate
smell
burnt powder
smell
scorching weapons
smell
emptying bellies
smell
blood of the guilty innocent
the sweetest
the most suitable
to make gloat
your hatred of humanity
Projet imaginé avec Louise Jacquier comme curator. Il s'agit d'images et de sculptures tirées de modélisations 3D inspirées de photographies célèbres. l'ensemble est structuré selon les principes de l'emblème classique. Un emblème est composé (du moins en ce qui concerne l’emblema triplex, car tous les livres d’emblèmes ne contiennent pas forcément d’images) de trois parties : un titre, une image et un texte explicatif. Chaque objet est donc constitué d'une maxime morale tirée d'un ouvrage d'emblèmes classique, de l'interprétation 3D d'une photographie célèbre, d'une sculpture, faite à partir de cette interprétation, et posée sur un support en plexiglas. La maxime est gravée sur le support.Le texte explicatif devait être imprimé sur un dépliant disponible à l'entrée.Dix emblèmes étaient prévus, trois ont été imaginés comme exemples.
Project conceived with Louise Jacquier as curator. It consists of images and sculptures based on 3D modeling inspired by famous photographs. The whole is structured according to the principles of the classical emblem. An emblem consists (at least in the case of the emblema triplex, as not all emblem books contain images) of three parts: a title, an image and an explanatory text. Each object therefore consists of a moral maxim taken from a classic book of emblems, a 3D interpretation of a famous photograph, and a sculpture made from this interpretation, placed on a Plexiglas support. The maxim is engraved on the support. The explanatory text was to be printed on a leaflet available at the entrance. Ten emblems were planned, three of which were designed as examples.
Emblème 1 - Que les choses douces deviennent souvent amères. modélisation 3D - déc.2021
TITRE (motto) : Que les choses douces deviennent souvent amères. Jean Baudoin Recueil d’emblèmes divers, 1659
IMAGE (pictura) : D’après une photo de T. Lux Feininger, Sprung über das Bauhaus (Xanti Schawinsky et Erich Consemüller), 1927
COMMENTAIRE (declaratio) : deux étudiants s’entrechoquent, corps à corps footballistique, ils sont en plastique rouge et brillant. Derrière eux, une forêt de Bauhaus est plantée. Le temps est ensoleillé.
L’autre jour, à la radio, un commentateur sportif s’époumonait ; il hurlait des phrases rituelles dont chacune décrivait une action de jeu précise. Il utilisait un langage, codé depuis longtemps, et je me disais qu’il y a quarante, cinquante ou quatre-vingts ans, on aurait pu entendre exactement les mêmes phrases et expressions. Il existe donc un invariant du commentaire footballistique qui traverse les années et les chaos de l’Histoire. Un endroit où tout recommence éternellement.
Les photographies de la vie au Bauhaus représentent, pour les gens de ma génération, une sorte d’Eden de la création artistique. Des jeunes gens, libres et pleins de joie de vivre, s’ébattant dans un monde d’émulation et d’ouverture maximale aux tendances progressistes de la création plastique. C’est, du moins, l’image que nous en avions et qui confinait au mythe. Pourtant, j’ai toujours éprouvé un certain malaise en les regardant ; quelque chose de sombre pesait sur ce monde idéal; voilà pourquoi, derrière les deux footballeurs, est plantée une forêt de Bauhaus dont l'agencement des bâtiments ressemble étrangement à un svastika. On se met alors à douter de la réelle qualité du moment présent, lorsque celui-ci nous apporte quelques raisons d’être heureux. C’est cela, le léger malaise que provoquent ces images, cette menace contenue dans chaque minute de bonheur. On dit qu’il faut savoir vivre le moment présent… Je préfère rêver d’un monde invariant, comme celui du football, où les mêmes causes ont toujours les mêmes effets, où l’on jubile ou se désespère toujours pour les mêmes choses, où l’on ne se lasse jamais des mêmes paroles, répétées à l’infini. Je sais, ce monde serait très ennuyeux, mais comme nous ne connaîtrions que cela, nous n’en aurions pas conscience, et la vie serait reposante. Voilà pourquoi ces deux footballeurs restent figés éternellement dans le plastique. Ils sont bien ainsi.
TITLE (motto): That sweet things often become bitter. Jean Baudoin Recueil d'emblèmes divers, 1659
IMAGE (pictura): From a photo by T. Lux Feininger, Sprung über das Bauhaus (Xanti Schawinsky and Erich Consemüller), 1927
COMMENTARY (declaratio): Two students clash, football-like hand-to-hand, they are made of shiny red plastic. Behind them, a Bauhaus forest is planted. The weather is sunny.
The other day, on the radio, a sports commentator was shouting ritualistic phrases, each one describing a specific game. He was using a language, coded a long time ago, and I thought that forty, fifty or eighty years ago, we could have heard exactly the same phrases and expressions. So there is an invariant in football commentary that spans the years and the chaos of history. A place where everything starts again eternally.
The photographs of life at the Bauhaus represent, for people of my generation, a kind of Eden of artistic creation. Young people, free and full of joie de vivre, frolicking in a world of emulation and maximum openness to progressive trends in plastic creation. At least, that was the image we had of them, which bordered on the mythical. However, I always felt a certain uneasiness when I looked at them; something dark weighed on this ideal world; this is why, behind the two footballers, a Bauhaus forest is planted whose buildings are strangely arranged like a swastika. One then begins to doubt the real quality of the present moment, when it gives us some reasons to be happy. This is the slight uneasiness that these images provoke, this threat contained in every minute of happiness. They say you must learn to live in the present moment... I prefer to dream of an unchanging world, like that of football, where the same causes always have the same effects, where we always rejoice or despair over the same things, where we never tire of the same words, repeated over and over again. I know, this world would be very boring, but since this is all we would know, we would not be aware of it, and life would be relaxing. That's why these two footballers remain eternally frozen in plastic. They are fine like that.
Feininger Theodore Lux Sprung uber das Bauhaus, 1927
Emblème 1 - Que les choses douces deviennent souvent amères. accrochage 1, modélisation 3D - déc.2021
Emblème 1 - Que les choses douces deviennent souvent amères. support 1, le bâtiment du Bauhaus, modélisation 3D - déc.2021
Emblème 1 - Que les choses douces deviennent souvent amères. Support 2, les deux joueurs, modélisation 3D - déc.2021
Emblème 2 - Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés. , modélisation 3D - déc.2021
TITRE (motto) : Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés. Jean de La Fontaine, Les animaux malades de la peste, 1678
IMAGE (pictura) :: D’après une photo de Chris Killip, Youth on a wall Jarrow Tyneside, 1976
COMMENTAIRE (declaratio) : : Un jeune homme assis sur un mur, le dos collé à un autre mur, replié sur lui-même, prostré ; sa tenue est celle d’un skinhead, ceux qui portaient des pantalons larges coupés à mi-mollet. Des murs de brique le cernent de toute part. Sur la photo originale, on ne sait s’il est réellement prostré, dévasté par l’affliction ou s’il fait juste semblant ; si la grimace qu’il dissimule derrière ses mains et ses genoux n’est pas plutôt un sourire espiègle. Mais on va faire comme si l’on croyait à son désespoir, car sa posture et toute la composition de la photo nous y obligent… presque.
Il est reproduit en plastique rouge comme sur tous les autres emblèmes. Le mur où il est assis est réduit à sa plus simple expression géométrique. En arrière-plan, une vaste architecture se déploie. Par rapport à l’original, elle donne un peu plus de respiration à la composition, tout en barrant quand même l’horizon. Elle est une concession au soupçon de sourire. Elle vise à élargir notablement l’enfermement. J’ai grossi un peu les Dr. Martens pour alourdir encore la posture, comme s’il avait un bloc de ciment aux pieds.
La pandémie que nous subissons est à l’origine d’un échauffement médiatique hors du commun ; une quantité invraisemblable d’informations, plus ou moins contradictoires, nous submerge un peu plus chaque jour. Parmi toutes ces informations, il en est une qui a éveillé mon attention. La jeunesse aurait très mal supporté le confinement et cela aurait provoqué un accroissement notable du nombre de dépressions et de suicides. L’enfermement est néfaste à la jeunesse. Pour cette jeunesse, le « remède confinement » aura été bien pire que le mal du virus. Tous furent frappés. On étouffe, on suffoque, on a de plus en plus de mal à respirer. Malgré tout, cet emblème se veut, en dépit des apparences, optimiste.
L’architecture derrière le Skinhead rouge, bien que finie est quand même assez vaste. Elle est lumineuse aussi et percée d’innombrables baies, par lesquelles on doit certainement pouvoir passer.
Il suffit d’attendre qu’il lève la tête.
Certains s’en remettront.
TITLE (motto):They would not all die, but all were stricken. Jean de La Fontaine, The Animals Sick of the Plague, 1678
IMAGE (pictura):From a photograph by Chris Killip, Youth on a wall Jarrow Tyneside, 1976.
COMMENTARY (declaratio): A young man sitting on a wall, his back pressed against another wall, folded in on himself, prostrate; his outfit is that of a skinhead, those who wore wide trousers cut off at mid-calf. Brick walls surround him on all sides. In the original photo, we don't know whether he is really prostrate, devastated by grief, or just pretending; whether the grimace he hides behind his hands and knees is not more of a mischievous smile. But we'll pretend we believe his despair, because his posture and the whole composition of the photo make us do so... almost.
He is reproduced in red plastic as on all the other emblems. The wall on which he is sitting is reduced to its simplest geometric expression. In the background, a vast architecture unfolds. Compared to the original, it gives the composition a little more breathing space, while still blocking the horizon. It is a concession to the hint of a smile. It aims to significantly widen the confinement. I've made the Dr. Martens a bit bigger to make the posture even heavier, as if he had a cement block on his feet.
The pandemic that we are experiencing is the source of an extraordinary media hype; an incredible amount of information, more or less contradictory, is flooding us a little more every day. Among all this information, there is one that caught my attention. It seems that young people do not take confinement very well and that this has led to a significant increase in the number of depressions and suicides. Confinement is harmful to young people.For these young people, the "containment remedy" was much worse than the virus. All were hit. We suffocate, we stifle, we find it harder and harder to breathe. Despite everything, this emblem is, against appearances, optimistic.
The architecture behind the red skinhead, although finished, is still quite vast. It is also bright and pierced with countless bays, through which one can certainly pass.
All we have to do is wait for him to look up.
Some will recover.
Chris Killip, Youth on a Wall, Jarrow, Tyneside, 1976
Emblème 2 - Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés. Support 1, modélisation 3D - déc.2021
Emblème 2 - Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés. Accrochage, modélisation 3D - déc.2021
Emblème 2 - Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés. Support 1, modélisation 3D - déc.2021
Emblème 3 - Si mort ne vient, enfants deviennent gens. Modélisation 3D - déc.2021
TITRE (motto) : Si mort ne vient, enfants deviennent gens. Barthélémy Aneau, Décades de la description, 1549
IMAGE (pictura) : D’après une photo de Donna Ferrato, Diamond the Boy who Said no to his father for Hitting his Mother, 1987
COMMENTAIRE (declaratio) : Un enfant crie et désigne du doigt des sortes de quilles molles ; en arrière-plan, une énorme télévision et encore d’autres quilles molles. La photo d’origine est le travail d’une photographe qui suivait les interventions policières, lors de violences domestiques ou de maltraitances. L’enfant serait en train de hurler après l’homme qui a molesté sa mère : « Je te hais ! Je te hais parce que tu frappes ma mère ! J’espère que tu ne reviendras jamais à la maison ». Il semble que l’homme en question ne soit pas son père, mais un amant de sa mère.
Les femmes sont frappées, maltraitées, abusées, tuées. Il semble que le mâle homo-sapiens ait une notable propension à massacrer sa femelle. Est-ce une tare spécifique à notre espèce, la marque de sa dégénérescence, le résultat de l'érosion de plus en plus rapide des liens sociaux provoquée par des politiques au cynisme criminel, une combinaison de toutes ces causes? On reste abasourdi. Pourtant, il est une constante dans les relations que fait la presse de ces tragédies, elle parle très peu des enfants. Qu’en est-il de cette descendance malheureuse ? Au mieux, on apprend qu’elle a été « placée ».
Les enfants sentent et éprouvent, plus qu’ils ne connaissent et savent. Le monde des adultes est pour eux une masse informe dont ils perçoivent au centuple toutes les vibrations. Ils en éprouvent toutes les convulsions, et ce d’autant plus qu’ils ne peuvent les expliquer. Quel n’est pas alors l’effet dévastateur du cataclysme qui s’abat sur eux, lorsque la violence extrême ou la mort entrent en scène. Le silence des médias à leur sujet ne serait que la marque en creux de leur incapacité à relater l’indicible.
Ici, les adultes sont des quilles qui se ressemblent toutes, des quilles qui s’agitent, qui vibrent et qui s’entrechoquent sans qu’on puisse savoir pourquoi elles le font. Des quilles qui savent mettre un écran entre elles et leurs enfants, petits voyants. Une télévision géante, paravent idéal pour éviter que les enfants ne voient ce qu’ils ne devraient pas voir. Inutile de dire que, dans les cas extrêmes, la télé n’y peut rien.
TITLE (motto): If death does not come, children become people. Barthélémy Aneau, Decades of Description, 1549
IMAGE (pictura): From a photo by Donna Ferrato Diamond the Boy who Said no to his father for Hitting his Mother,1987
COMMENTAR (declaratio): A child is shouting and pointing at some kind of soft skittles; in the background is a huge television and more soft skittles. The original photo is the work of a photographer who was following police interventions in cases of domestic violence or abuse. The child is said to be yelling at the man who molested her mother: "I hate you! I hate you for hitting my mother! I hope you never come back home". It seems that the man in question is not her father, but a lover of her mother.
Women are beaten, mistreated, abused, killed. It seems that the homo-sapiens male has a notable propensity to massacre his female. Is this a specific flaw of our species, the mark of its degeneration, the result of the increasingly rapid erosion of social bonds caused by criminally cynical policies, a combination of all these causes? One is stunned. However, there is one constant in the press reports on these tragedies, and that is that there is very little mention of the children. What about these unfortunate descendants? At best, we learn that they have been 'placed'.
Children feel and experience more than they know and know well. The world of adults is for them a shapeless mass of which they perceive every vibration a hundredfold. They feel all its convulsions, and all the more so because they cannot explain them. What a devastating effect the cataclysm has on them when extreme violence or death enters the scene. The silence of the media on their subject is only the hollow mark of their incapacity to relate the unspeakable.
Here, the adults are skittles that all look alike, skittles that shake, vibrate and clash without us knowing why they do so. Skittles that know how to put a screen between themselves and their children, little seers. A giant television, the ideal screen to prevent the children from seeing what they should not see. Needless to say, in extreme cases, TV can't help.
Donna Ferrato Diamond the boy who said no to his father for hitting his mother, 1987
Emblème 3 - Si mort ne vient, enfants deviennent gens. Accrochage 1,modélisation 3D - déc.2021
Emblème 3 - Si mort ne vient, enfants deviennent gens. Accrochage 2,modélisation 3D - déc.2021
Emblème 3 - Si mort ne vient, enfants deviennent gens. Support 1,modélisation 3D - déc.2021
Emblème 3 - Si mort ne vient, enfants deviennent gens. Détail, modélisation 3D - déc.2021
Ce projet était destiné à occuper la salle d'exposition d'un centre de documentation. Comme cette structure avait peu de moyens j'avais décidé de présenter des bâches imprimées qui représentaient un autre projet d'exposition. Une exposition de projet d'exposition. Ce projet mettait en scène des poésies personnelles. Je pensais que dans une bibliothèque cela peut aussi fonctionner.
This project was intended to occupy the exhibition room of a documentation centre. As this structure had few resources I decided to present printed tarpaulins which represented another exhibition project. An exhibition of an exhibition project. This project featured personal poetry. I think that in a library this could work.
Salle, Vue de dessus modélisation 3D - 2014
Salle, Vue générale, modélisation 3D - 2014
Salle, Vue générale, modélisation 3D - 2014
Salle, Vue vitrine, modélisation 3D - 2014
Salle, Vue vitrine modélisation 3D - 2014
Salle, Vue générale modélisation 3D - 2014
Salle, détail, modélisation 3D - 2014
Salle, Rideau Imprimé, modélisation 3D - 2014
Salle, Vue générale modélisation 3D - 2014
Salle, Vue générale modélisation 3D - 2014
Exposition représentée,détail, modélisation 3D - 2014
Exposition représentée,détail, modélisation 3D - 2014
Exposition représentée,détail, modélisation 3D - 2014
Exposition représentée ,détail, modélisation 3D - 2014
Exposition représentée,détail, modélisation 3D - 2014
Exposition représentée,détail, modélisation 3D - 2014